LES STATUES DU CHOEUR

 

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Nous en dénombrons 9 en intégrant les statues des autels secondaires.

A gauche :

La Vierge Marie

Sainte Radegonde, reine des Francs, née en Thuringe en 521, morte à Poitiers en 587. Après avoir tué son père et ses deux oncles, les rois de Thuringe, Clotaire Ier, roi des Francs de Soissons, l’emmena captive avec son frère, Athis en Vermandois, elle y reçut une éducation soignée.

En 538, Clotaire l’épousa, lui donna le titre de reine.

Après la mort son frère, Radegonde se retira à Noyon, se consacrât à Dieu (544) et s’enfuit à Poitiers. Clotaire l’y puorsuivit, et consentit à lui laisser embrasser la vie religieuse et y bâtit le monastère de Sainte Croix. Grégoire de Tours nous a conservé son Testament (Histoire des Francs, IX).

Fête le 13 août.

Sainte Thérèse de Lisieux, (1873-1897), carmélite française.
Née à Alençon, Thérèse Martin fut d'une piété profonde dès l'enfance et entra au couvent des carmélites de Lisieux à l'âge de quinze ans, en prenant le nom de Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. En 1893, elle fut nommée maîtresse des novices du couvent, où elle resta jusqu'à la fin de sa vie.

Thérèse découvrit et vécut une nouvelle attitude spirituelle, qu'elle appela la «petite voie» : elle se proposait de devenir comme un enfant devant Dieu en s'abandonnant avec confiance à son amour. Il s'agissait d'une attitude simple, accessible à tous, contrairement à l'attitude spirituelle des saints du passé, héroïque ou élitiste. Il s'agissait pour elle de vivre l'amour de Dieu au quotidien, sans refuser les doutes présents jusque dans la foi.

Son autobiographie (Histoire d'une âme, 1898), écrite à la demande de ses supérieurs, la rendit célèbre très vite après sa mort. Son influence posthume donna un sens à sa promesse : «Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre», et on lui attribua de nombreux miracles.
Thérèse fut canonisée en 1925.

Sa fête est le 1er octobre.

Elle est la patronne des missions étrangères, pour lesquelles elle a sans cesse prié et, avec Jeanne d'Arc, la sainte patronne de la France.

Sacré Coeur de Jésus

Saint Pierre Considéré comme le premier pape, on ne sait que peu de choses sur le personnage historique de Simon Barjona. Pour l’Eglise romaine, la signification théologique de Pierre repose principalement sur la prééminence de ce dernier dans l’histoire du salut.

D’après les Evangiles, Jésus aurait donné à ce pêcheur galiléen, le nom de « Pierre » (c’est-à-dire « Rocher », en araméen Képha, en grec Petros). Appelé pour être son disciple, il devint le premier des douze, lui servant de porte-parole. Il fut présent tout au long de la vie de Jésus.

L'événement le plus marquant de leur expérience commune est la «confession de Césarée», où Pierre affirma que Jésus était le Messie. L’Evangile selon saint Matthieu rapporte la réponse de Jésus : «Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église». Ainsi Pierre se voit-il assigner un rôle.

Pierre assuma la direction de la communauté pendant les premières années. Il dut bientôt céder sa place à Jacques, le frère de Jésus, à la suite de quoi il exerça une activité missionnaire notamment en Galatie et à Corinthe. Il subit le martyre à Rome sous l’empereur Néron.

Selon les Evangiles, Jésus adressa cinq paroles à Simon Barjona :
- « Désormais tu seras pêcheur d’hommes » (Luc, V, 10) ;
- « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux » (Matth., XVI, 19 a) ;
- « Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matth., XVI, 19 b) ;
- « Affermis tes frères » (Luc, XXII, 32) ;
- « Pais mes agneaux » (Jean, XXI, 15 sqq.).

Tous les évangélistes insistent, chacun à sa propre manière, sur la signification exemplaire de Pierre comme premier croyant et prototype de tous les chrétiens à toutes les époques. A partir du XIe siècle (Schisme d’Orient), les Eglises orientales rejetèrent l'autorité de l'évêque de Rome (le pape), et l'opposition à la théorie de la succession papale et de son autorité fut une des pierres angulaires de la Réforme protestante.

La fête de saint Pierre apôtre est célébrée en Occident le 27 février et celle de saint Pierre et de saint Paul le 29 juin.

A droite :

Saint Roch (v. 1295-v. 1327), saint qui aurait, selon la légende, guéri des pestiférés.
Originaire de Montpellier, sa vie tient dans les légendes qui le rattachent aux épidémies de peste au Moyen Age.

Il est relié au christianisme par le pèlerinage à Rome qu'il aurait fait. Ayant soigné des pestiférés au cours de son séjour, il fut contaminé à son tour, guéri par un ange et soigné par un chien.

De retour à Montpellier, il fut pris pour espion et jeté dans un cachot, où il mourût. Sa renommée se répandit en France, en Italie, en Espagne et en Allemagne. Les fidèles s’accoutumèrent à le regarder comme le patron des pestiférés et à l’invoquer dans les épidémies. Ses reliques, transférées d’abord à Arles, furent ensuite déposées à Venise dans l’église San Rocco, construite à cet effet.

La puissance de guérir a rendu saint Roch très populaire : des confréries de Saint-Roch se créèrent en de nombreuses régions, ses statues sont encore nombreuses dans les églises de campagne.

Le plus souvent, saint Roch est représenté avec le costume d’un pèlerin, accompagné de son chien.

Fête le 16 août. Août ( c’est le matin du 16 Août qu’a lieu, dans beaucoup de pays du Midi, la bénédiction du bétail)

Saint Laurent (210-258), Premier diacre de Rome d'origine espagnole. Il fut suspecté par l’empereur Valérien de posséder une fortune considérable. Sommé de la livrer aux autorités, il distribua tous ses biens aux pauvres et lui présenta de malheureux infirmes. Laurent dut subir le supplice : coups de fouets garnis de pointes, lames de fer portées au rouge sur les flancs, et gril.

Fête le 10 août.

Son culte se répandit très rapidement et très profondément.

En Normandie, il est invoqué pour les affections de la peau, et singulièrement le zona (« feu Saint Laurent »). Son supplice explique sa spécialité.

Saint Joseph, dans le Nouveau Testament, mari de la Vierge Marie.
L'essentiel de ce que l'on sait de lui est indiqué dans les deux premiers chapitres des Evangiles selon saint Matthieu et saint Luc. La figure de Joseph est en grande partie calquée sur le modèle traditionnel des grandes vocations bibliques dont le rôle fut déterminant dans l’histoire d’Israël : celle des patriarches d’abord, celle des sages et des justes ensuite.

Il aurait exercé le métier d’ouvrier en bâtiment (en grec, tektôn : charpentier, menuisier, etc.). Fiancé à Marie, il reconnut le fils de cette dernière, Jésus, lorsque, selon le récit évangélique (Matthieu, I, et Luc, I), il apprit qu’elle était miraculeusement enceinte, et l’épousa. Il descendait de la lignée royale de David et sa famille était de la ville de David, Bethléem.

Joseph, Marie et Jésus s'établirent à Nazareth. C'est là que le Christ passa les douze premières années de sa vie. Joseph apparaît pour la dernière fois dans les Evangiles quand, avec Marie, il retrouve Jésus, âgé de douze ans, dans le Temple (Evangile selon saint Luc, II, 41-51). Joseph était apparemment mort au moment de la Passion du Christ.

Le nom de Joseph n’apparaît dans les calendriers liturgiques qu’au IXe siècle, le choix de la date de sa fête (le 19 mars) étant dû à une confusion avec le nom de Josippe. C’est au XIVe et au XVe siècle que la dévotion à saint Joseph se développa. Saint Joseph est vénéré par l’Eglise orthodoxe et par les catholiques, il est considéré par ces derniers comme le patron de l’Eglise universelle.

Sa fête est le 19 mars dans l’Eglise d'Occident et le premier dimanche après Noël dans l’Eglise d'Orient.

Saint Paul , (v. 5-65 apr. J.-C.), premier missionnaire du christianisme auprès des païens et son premier théologien, appelé l'apôtre des Gentils.

Né dans une famille juive très pieuse à Tarse, Paul fut prénommé Saül. Jeune juif de la Diaspora il adopta le prénom grec de Paul. Les Epîtres de Paul reflètent sa connaissance de la rhétorique grecque. Il persécuta l’Eglise naissante des chrétiens, qu'il considérait comme une secte juive dissidente à éliminer (Epître aux Galates, I, 13) et fut un témoin complice de la lapidation de saint Étienne, le premier martyr chrétien.

Paul se convertit au christianisme après avoir eu une vision du Christ sur la route qui le menait de Jérusalem à Damas. Il reconnut la légitimité de l'évangélisation des juifs entreprise par Pierre, mais était convaincu que le christianisme s'adresse à toutes les nations de la terre et que le message de Dieu devait se propager indépendamment de la référence à la loi juive.

Il entreprit trois voyages missionnaires, guidé par trois préoccupations majeures :
- le souci du missionnaire de porter la bonne parole dans les régions non encore évangélisées, aller vers l'ouest
- le souci du pasteur de visiter les communautés qu'il a fondées pour régler certains problèmes et affermir les croyants dans la foi
- le souci de collecter des fonds dans ces communautés chrétiennes d'origine non-juive pour les remettre en mains propres aux chrétiens de Jérusalem, d'origine juive.

D'après le récit des Actes des Apôtres, Paul fut arrêté à Jérusalem après des émeutes déclenchées par ses adversaires juifs, puis conduit à Rome. Il fut exécuté à Rome vers 65 apr. J.-C.

Dans l’Eglise catholique, sa fête est le 29 juin (saint Pierre et saint Paul).

Sa «conversion» est fêtée le 25 janvier.

Le Nouveau Testament comprend treize Epîtres attribuées à Paul, dont sept sont certainement de lui. Paul n'a pas connu Jésus durant sa vie terrestre et ne fait guère de référence à celle-ci. La croix du Christ est pour lui le moyen du salut et la clef de la foi chrétienne. Le langage de l’Evangile, c'est le langage de la croix, qui révèle une puissance et une sagesse de Dieu supérieures à la puissance de l'homme (1re épître aux Corinthiens, I, 17).