LES STATUES DE LA NEF

 

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A gauche : 2 Statues

Saint Antoine de Padoue , (1195-1231), prêtre et prédicateur franciscain.
Le paradoxe est qu’un des saints les plus représentés, les plus invoqués — le saint des objets perdus, le thaumaturge — soit un de ceux pour lesquels l’histoire est pleine d’obscurités et fait souvent place à la légende.
Né à Lisbonne, il revêtait l’habit des chanoines réguliers de Saint-Augustin à Saint-Vincent de Fora, à l'âge de quinze ans. Dix ans plus tard, il rejoignit l'ordre franciscain et partit en Afrique. En 1221, il débarquait en Sicile et se retirait à l’ermitage de Monte-Paolo jusqu’à la prédication de Forli. Dès ce moment Antoine va mener l’œuvre d’un prédicateur chrétien : à la fois en stigmatisant l’inconduite du clergé » (à Bourges, en 1225 où il s’en prend à l’archevêque), en prêchant, (en Italie du Nord à Rimini et à Bologne), en luttant contre l’hérésie en terre cathare (conte les albigeois de Pâques 1224 à la fin de 1227).

Il était au concile provincial de Montpellier puis se rendit à Toulouse et au Puy-en-Velay, où l’on peut considérer que s’ouvre la période des miracles : celui de la mule qui dédaigne l’avoine pour se prosterner devant l’hostie consacrée, entraînant ainsi la conversion de son maître, Zacharie Gaillard. En 1226, il est au chapitre provincial d’Arles qui lui confie la charge de custode (gardien) des menudets (les frères mineurs) du Limousin : «à Châteauneuf-la-Forêt, Antoine est vu tenant dans ses bras l’Enfant-Jésus ». A Brive, un de ses miracles est à l’origine de la «foire aux oignons» : une servante va, pour les frères, chercher des légumes au potager sous une pluie battante et n’est absolument pas mouillée

Devenant provincial d'Italie puis administrateur de plusieurs monastères en 1227. Il enseigna la théologie en France et en Italie. En 1230, installé à Padoue, il abandonna son poste de provincial pour se consacrer à la rédaction de ses sermons et à la prédication.

Il fut canonisé en 1232 par le pape Grégoire IX. En 1263, Padoue entreprenait l’édification de la basilique (achevée en 1424) qui contient son tombeau.

Saint Antoine a été proclamé docteur de l’Eglise par le pape Pie XII, en raison de son activité de prédicateur et de ses recueils de sermons.

Sa fête est célébrée le 13 juin.

L’iconographie est très variée : le saint est représenté avec le livre (XIIIe s.), la flamme (ajout du XIVe s.), le cœur et le lis épanoui (XVe s.) et enfin portant l’enfant.

Antoine est le saint patron des armées du Portugal et du Brésil et est invoqué pour retrouver les objets perdus.

Sainte Jeanne d ’Arc (1412-1431), dite la Pucelle d'Orléans, héroïne nationale et sainte patronne de la France, qui fit tourner la guerre de Cent Ans à l'avantage de la France.

Née en à Domrémy (Lorraine), dès son enfance, elle se révéla très pieuse et solitaire, marquée par l'enseignement des ordres mendiants.

A l'âge de treize ans, elle entendit des voix célestes celles de saint Michel et des martyres sainte Catherine et sainte Marguerite qui lui enjoignaient de libérer le royaume de France de l'occupation anglaise et de faire sacrer le dauphin Charles VII roi de France à Reims.

Après de longues hésitations, la jeune fille, qui ne savait ni lire ni écrire, alla trouver en 1428 le représentant du roi à Vaucouleurs qui la traita de folle et la renvoya chez elle. L’année suivante, elle fit une seconde tentative et obtint une escorte pour rejoindre le dauphin Charles à Chinon.

Ayant reconnu le roi, elle réussit à le convaincre de la réalité de sa mission par un «signe secret» qu'elle refusera de révéler à son procès. Le dauphin la fit soumettre à l'interrogatoire des théologiens de Poitiers à qui elle fit quatre prédictions, selon lesquelles les Anglais lèveraient le siège d'Orléans, le roi serait sacré à Reims, Paris rentrerait dans l'obéissance au roi et le duc d'Orléans reviendrait de sa captivité en Angleterre. Après un examen de virginité et une enquête de moralité, Jeanne fut autorisée par Charles VII à participer aux opérations militaires.

Munie d'une bannière (portant l'insciption «Jésus Maria»), elle obtint le commandement de quelques troupes et délivra Orléans, Auxerre, Troyes, Châlons, ouvrant ainsi la route de Reims. Son nom se répandit dans toute la France et, comme elle l'avait prédit, Charles VII fut sacré à Reims.

En tentant de prendre Paris aux Anglo-Bourguignons, elle fut blessée à la porte Saint-Honoré (8 septembre 1429) puis, après s'être repliée, échoua à la Charité-sur-Loire. Appelée à l'aide par les habitants de Compiègne assiégée, elle fut capturée par les Bourguignons en 1430 et livrée aux Anglais contre rançon.

Elle fût jugée comme hérétique par le tribunal de l'Inquisition, les Anglais la remirent à la justice d’Eglise Son procès se déroula à Rouen en 1431. Elle se défendit seule avec finesse et intelligence. La sentence la déclarait coupable d'idolâtrie et d'apostasie. Elle avait le choix entre abjurer ou être remise au bras séculier de la justice. Jeanne d’abord abjura. Condamnée à l'emprisonnement à vie, elle ne tarda pas à se rétracter, fut déclarée relapse et brûlée vive sur la place du Vieux-Marché de Rouen le 29 mai 1431.

Sa réhabilitation intervint en 1456 au terme d'un long procès (procès en nullité du précédent). Elle fut ensuite béatifiée en 1909 et canonisée en 1920 par le pape Benoît XV.

Bénédiction de la statue le 26 juin 1910.

Statues cachées

L'inventaire du patrimoine indique l'existence de 1 Christ en croix et de 2 statues originaires de l'église Saint Martin du Ménil Imbert.

La statue de Saint Nicolas, se trouve dans le confessionnal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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